A Trécombe, il faut choisir.
A droite : rester à 1200 m, peu de dénivelé, villages, promenade ...
A droite : rester à 1200 m, peu de dénivelé, villages, promenade ...
A gauche : monter à 1700-1800 m, ça grimpe, personne, aventure ...
Je tourne à gauche, après tout, je suis là pour ça.
Descente rapide sur Mijoux.
Le soir tombe et peu à peu, la fatigue de cette longue journée se fait sentir.
Cette première vraie plongée dans la vallée est pénible malgré les bâtons (qui s'avèrent indispensables).
Le vent frais du soir me glisse à l'oreille que la météo va dérailler. Les jours fastes sont derrière moi.
Descente rapide sur Mijoux.
Le soir tombe et peu à peu, la fatigue de cette longue journée se fait sentir.
Cette première vraie plongée dans la vallée est pénible malgré les bâtons (qui s'avèrent indispensables).
Le vent frais du soir me glisse à l'oreille que la météo va dérailler. Les jours fastes sont derrière moi.
Après le chemin de lumière, un village de vallée désert entre chien et loup.
A l'affichage, dans la pénombre, on annonce de la neige sur les hauteurs pour après-demain.
Lentement, insidieusement, le moral glisse dans les chaussettes.
Lentement, insidieusement, le moral glisse dans les chaussettes.
Où dormir ?
.
Coup de pompe !
Assis sur le banc du Sherpa (supérette des vallées de montagne), je regarde passer les camions et les voitures.
Faire du stop jusqu'à la prochaine gare ?
Je comprends peu à peu pourquoi on parle tant du mental des sportifs pourtant si forts et si séduisants. Je pense à Laure Manaudou qui erre sans succès depuis qu'elle a quitté son entraîneur ...
Je pense à Héloïse, ma fille, qui m'a accompagné en août.
On en a vécues, des choses ... comme celles-ci aussi.
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S'il est vrai et sincère, mon désir, mon besoin de partager les moments forts de grâce et de plaisir,
je sais qu'il m'est tout aussi nécessaire de partager les épreuves ... et les faiblesses.
Et si ce soir, je voudrais vraiment être à deux sur ce banc, ce n'est pas pour recevoir, mais pour partager.
Se retrouver dans la fatigue ou le vague à l'âme de l'autre, comme dans un miroir ... et en sortir ensemble.
Je voudrais la rassurer, penser aux beaux moments vécus, la faire sourire d'une histoire ou d'un câlin, dévorer ensemble une tablette de chocolat (noir aux amandes grillées ... hmm ! ... euh ... je n'ai que des barres énergétiques), pourquoi pas le taxi ou pire, l'hôtel (là, suis sûr quelle reprendrait du poil de la bête pour ... m'envoyer sur les roses ! Yes !!! Gagné !).
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Entendre sa voix, retrouver son sourire et l'éclat de ses yeux dans l'infini de la nature et de l'amitié ...
Mais, je rêve ? !
Elle vient de se lever ...
... et je la suis.
La grille du cimetière laisse entrevoir un joli carré d'herbe tendre.
Pourquoi pas ?
Mais une dame âgée en sort et m'indique le gîte.
Pas de lumière. Fermé, ou bien ils dorment déjà.
Nous remontons la route vers les chalets.
Ce sera ici.
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Il y aura bien un matin ...
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Hubert
1 commentaire:
Coucou Hubert,
Je viens d'admirer ton blog et je tiens à te féliciter pour les belles photos.
Très belles randonées semble-t-il !
C'est génial !!
Félicitations
Mais dis-voir ??? N'as-tu pas rencontré Chipo et Latha au bord du chemin ?
Ah... si bien sûr ;o)
Je te remercie pour les commentaires sur mon site, c'est super sympa et ça fait chaud au coeur
A bientôt
Ysa
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