Un bonheur vient rarement seul !

Couvercle du clavecin de Mme Agnès Candau

J'ai enseigné pendant plus de 35 ans en classe de CE 2, avec des enfants de 8 ans.
Dans une école, chaque instituteur a une ou deux matières de prédilection où il se sent plus à l'aise.
Pour moi, ce fut le français et la musique.

Le français, les petits veinards : une rédaction tous les lundis matins, une dictée tous les jours,
et quelques autres mignardises de ce genre ... n'insistons pas ...

La musique, bingo, c'est très rare, c'est le gros lot.
Les années précédentes c'était "activités manuelles" (CP), "dessin et peinture" (CE 1), et les années suivantes ce sera "nature" ou "sport", surtout du sport (normal, au CM faut qu' ça bouge !).

Et chez moi, musique.
Tous les matins, 30 min de flûte à bec et solfège, comme dans une école de musique. En Juin, la plupart des enfants savaient déchiffrer une partition et la jouer. Après la classe, il y avait aussi la chorale.

Ce matin, je rencontre une ancienne élève qui me dit qu'elle prépare son entrée au Conservatoire National de Région de Paris (CNR) en flûte traversière. Elle joue certainement depuis plus de 10 ans et elle me dit :
"c'est grâce à vous que j'ai eu envie de faire de la flûte et vous m'avez initié au solfège. Avec vous et mes copines, nous avions aussi joué en quatuor avec les flûtes Alto, Ténor et Basse".
Elle veut en faire son métier , en orchestre ou comme professeur.
Musique à l'école, pour un travail, mais oui !

Cet après-midi, dans mon cher tramway qui répond au doux nom de Soléa (les gens de l'Est ont dans le "Tram" le soleil qu'ils ont dans le cœur ...), un garçon, cette fois.
Il a derrière lui plus de 8 ans de clavecin à l'Ecole Nationale de Musique de Mulhouse. Ses parents m'avaient demandé conseil car :
"il a eu le coup de foudre pour cet instrument après les séances d'Ecoute Musicale et l'admiration du magnifique poster au dessus du tableau".
Musique à l'école, un plaisir pour la vie, aussi !

Montrer au enfants que la musique, "c''est pas sorcier", comme la lecture et le calcul. Certains continueront tout de suite, d'autres reprendront à 20 ans (comme mes filles) ou même quand leurs propres enfants seront grands.
Culture générale,créativité, la mission de l'école est aussi là.

Des cas comme ça, il y en a eu des dizaines. Je les découvre d'années en années.
Mais ça, c'est arrivé aujourd'hui.

Un grand bonheur !
Merci.

Hubert

Mulhouse-les-Bains

Aux Bains romains ... un peu plus près des étoiles ...

Le titre est audacieux, mais Mulhouse le vaut bien !

Le garagiste (Décathlon) n'ayant fait aucune difficulté pour échanger la pièce défectueuse (chaussures Lowa superconfortables, une merveille), j'en ai profité pour me préoccuper du bien-être du conducteur :

Lecture (ces livres qui m'attendaient depuis 20 ou 30 ans), musique (les CD accumulés jamais écoutés), shoping (ah les soldes, j' vous dis pas !), promenade-découverte des chantiers de ma ville (les hommes, ça aime les trucs un peu techniques), ballades en tramway (ultra-chic !).

Eh oui, je n'ai pas de voiture, mais mine de rien, "ça use les souliers",

et puis ... et puis ...
et puis la piscine !

Retrouver ses instincts de bébé-nageur, s'affranchir de la pesanteur, nager, sauter, jouer, mater (Oups ! Pardon !) regarder autour de soi (Aurore Mongel, qui sait ...?).

En marge de ces joies très physiques que nous ne pouvons partager sur ce blog, j'ai pensé vous faire un petit plaisir culturel.

J'en vois déjà qui ricanent (et je les ai reconnus. !). J'ai beau être "rangé des voitures", le naturel "instit" revient au galop.

C'est que la piscine Pierre et Marie Curie de Mulhouse, en face de la Mairie (les édiles viennent y laver leur linge sale en famille ...) est un vénérable Monument Historique ... Je n'y avais plus mis les pied depuis 20 ans, alors qu'avant, j'y avais appris à nager à mes élèves chaque semaine pendant 15 ans. Mais dimanche dernier, c'était la Journée du Patrimoine.

Et là, dans ce décors préservé, "Madeleine de Proust" !!!
Un bouquet de sensations de l'enfance m'a envahi ...

C'est là que je venais chaque semaine avec mon instituteur du CM, c'est bien là qu'avec beaucoup d'appréhension, j'ai fini par me mettre dans le bain.

Et je revois encore le maître-nageur au physique impressionnant qui m'avait appris tout ce que je sais encore faire dans l'eau (hasard de la vie, j'habite aujourd'hui à 100 m de chez lui). Dans le vestiaire collectif, il fallait partager à deux une minuscule armoire et se déshabiller devant les copains, hou la la !

Et les douches !
Dans les années 50/60, rares étaient les gens qui disposaient d'une salle de bain. Seuls les veinards qui habitaient en HLM (les nouveaux blocs, comme on disait) étaient concernés.

C'est donc là que j'ai découvert pour la première fois les plaisirs de la douche chaude tropicale (Tahiti, Hawaï ... ), mais les minutes étaient comptées et une main sévère avait vite fait de tourner le robinet principal vers des paysages nettement plus polaires.

Rien n'a changé, rien ne changera jamais, car nous sommes dans un "Monument historique régional".
Il y a toujours deux bassins. "De mon temps", l'un était réservé aux hommes et l'autre (un peu plus petit), aux femmes.

Quand aux Bains Romains, on y va tout nu avec une serviette (mais sous la douche et dans les bassins ...).
Pas de panique : il y a des horaires pour les hommes, d'autres pour les femmes, mais vous pourrez aussi aller aux séances mixtes.
Bassins, sauna, hammam, oh que c'est bonnnnn......!

Mais revenons sur terre car aujourd'hui, nous allons découvrir ensemble toute la partie immergée de l'iceberg ...

... les dessous des bains !

Hubert

"Les Bains municipaux de la rue Pierre et Marie Curie figurent parmi les bâtiments remarquables du patrimoine mulhousien.

Lancée en 1911, à une époque où le thermalisme allemand était à la mode, la construction du bâtiment conçu par l'architecte Maurice Baumeister est ralentie par la première guerre mondiale et n'est achevée qu'en 1925. A l'époque, les Bains municipaux de Mulhouse sont considérés comme les plus modernes de France.

Détail insolite : jusqu'en 1963, ils comptaient même des baignoires pour chiens ...

Sur le plan architectural, de nombreux éléments d'époque subsistent encore aujourd'hui, comme les cabines de douche, les bains romains, les vitraux et les verrières, les stucs et la ferronnerie ( robinetterie en laiton). "[Mulhouse.fr]

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...............REPORTAGE-PHOTO

Pour la visite, tout le monde remet son maillot !

Jura Et maintenant ...

Dans le jardin de maman

Croisée des chemins .

Bien au chaud derrière mon ordinateur, je peux continuer à écrire des billets et raconter ma vie en suivant mon petit train-train :
- Je me réveille et mes pensée vont très fort vers le but de mon voyage.
- Je me lève et je suis de tout cœur avec mes collègues de l'école (Si ! Si !)
- Petit tour chez ma boulangère préférée et péché de gourmandise, je vous dis pas !
- Activité intense devant mon ordinateur pour vous écrire des billets agréables à lire (idée, brouillon, photo, correction, etc ...)
- Attendre le printemps et la fonte des neiges pour voyager au soleil avec les petits oiseaux ...

Mais vous seriez très déçus et je ne pourrais plus faire le paon (le mâle fait la roue, je l'ai vu au zoo). D'ailleurs, j'entends d'ici les sarcasmes et les moqueries ... et ce ne serait pas bien à l'égard de tous ceux et celles qui m'ont encouragé.

Pas le choix, vraiment.
Quand faut y aller, faut y aller !

Mon ange gardien, inquiet de l'arrivée de l'automne, m'a téléphoné car il sait que je dois terminer la GTJ (heureusement qu'il ne sait pas le reste ...). Par expérience, le froid et la neige, il en connait un rayon.

Vu l'arrivée de l'automne, il m'a fortement conseillé d'emporter réchaud et casserole, des vêtements chauds et une tente adaptée.

Je pensais utiliser une ultra-légère (1 kg) sans double-toit mais en cette saison, c'est trop risqué. J'ai donc acheté le même modèle qu'Héloïse mais pour une personne (2,4 kg - 0,3 kg de piquets inutiles = 2,1 kg).
Heureusement que le Petit Lutin nous a appris à la replier (tiens, j'emporterais bien son bonnet bleu pour les nuit frisquettes).

Nous avons aussi convenu qu'il fallait abandonner tout sentimentalisme au sujet du sac. D'accord, il y 30 ans, il a fait le Tour du Mt Blanc, le Tour de la Vanoise et Briançon-Sospel, mais il a surtout fait son Temps.
C'est un sac qui porte essentiellement sur les épaules et ça, c'est dépassé.
Donc, retour chez Décathlon pour un sac dernier-cri-super-chic-couleur-mode-portant-sur-les-hanches, assez grand pour le barda d'un explorateur des vastes étendues glacées du Sud-Est de la France (et plus ... si affinités !)
Les nouvelles chaussures sont prêtes.
Côté matériel c'est OK.

Et les pieds ? De quoi sont les pieds ?
Ha Ha ! Ils sont l'objet des soins attentifs du soldat et de la vigilance de l'encadrement ! (c'est pas tout à fait ça . Y a-t-il un homme pour me rappeler la réponse exacte du Service militaire ? Vite, un mail).
Un peu ramollis par quelques excès de piscine, j'ai néanmoins décidé de leur faire confiance. J'irai jusqu'où ils me mèneront.

Je vous avertirai de la date du départ. Après, il faudra revenir me voir sans impatience car j'écrirai les billets sous ma tente et je les enverrai (avec la carte-photo) à Mulhouse par la poste ... comme des bouteilles à la mer. Si vous m'envoyez des mails d'encouragements, ils me parviendront par téléphone.

A bientôt

Hubert

Rue des Grands Hommes

Dans le jardin de papa

Le Rebberg

J'ai connu cet endroit dans mon enfance, avec mes parents. Ils venaient tout juste d'acheter leur petite 4 cv Renault (verte, bien sûr). Le dimanche, nous allions souvent dans les Vosges, mais les vieux réflexes restaient : le zoo (petit paradis ), le parc Wallach (son jardin à la française) et ... la tour du Belvédère (une institution).

La trilogie mulhousienne du plaisir de vivre.

Tout le monde y allait. Après, les gens buvaient un coup au bistrot du coin, un bretzel bien salé, retour aux pénates et hop, ... au dodo (pas de télé, en 1960, seuls les riches et mon curé en avaient une). Mais mon père disait qu'on peut boire à la maison, c'est tout aussi bon et ... c'est moins cher. Du coup, je fais comme lui depuis toujours. Ça se transmet de génération en génération avec le refus du café, de l'alcool et de la cigarette (Pour mes filles, je ne voudrait pas mettre ma main au feu ...).

Longtemps fermée pour vétusté puis restauration, la tour est de nouveau accessible au public en journée (la nuit fait place aux "monte-en-l'air", mais chtt... !).

Je vous emmène pour un petit pèlerinage ...

Au giratoire du Zoo, je monte la petite rue bordée d'arbres et je m'arrête au monument des Malgré-nous, ces alsaciens enrôlés de force par les Allemands, direction le front de l'Est. Ceux qui ne sont pas morts par le fer, ont subi l'enfer des camps russes. Quelques-uns seulement sont revenus ... dont un ami de mon père qui ne s'est jamais vraiment remis de Tambov.

Quand je passe par là, je m'y arrête toujours. C'est une façon de mieux apprécier ma chance d'avoir échappé à de tels drames, et de m'aider à relativiser les tensions de la vie quotidienne.

Un peu plus loin, je grimpe vite les nombreuses (qui va me les compter ?) marches de mon Belvédère, ma grande tour "alla" Eiffel où s'offre un panorama magnifique sur les Vosges et la Forêt-Noire (de nos voisins allemands avec lesquels De Gaulle nous a finalement réconciliés).

Au fil des décénies, c'est devenu un lieu oublié, un peu secret ...
Là, je me sens bien, vivant, un peu plus grand aussi, heureux d'habiter ma ville de Mulhouse, idéalement située au "Carrefour des Trois Frontères", France, Suisse, Allemagne.
On voit bien qu'elle est blottie dans la plaine d'Alsace (presque) au bord du Rhin, dans son écrin de montagnes avec la vallée de Masevaux de mon père, et adossée au Sundgau de ma mère où j'ai passé de merveilleuses vacances d'enfant.
D'ici,il y en a qui ont vu la cathédrale de Strasbourg ...

... et même le Mont Blanc !

Hubert

................LES PHOTOS DE LA PROMENADE

Jura Rencontres

Souvenirs

En une semaine, nous avons rencontré :

A pied

- un jeune couple d'amoureux suisses qui dormaient en chambre d'hôte réservée
- deux hollandais dont 50% de surdoués
- les deux sympathiques randonneuses aux parapluies

A vélo

- un groupe de VVTistes trempés
- un VTTiste kamikaze sur le sentier abandonné
- deux "Rangers" en goguette

- une VVTiste "sexy"qui est passée si vite que j'ai eu un torticolis
- un char à banc pour touristes (amoureux, il la serrait de près)
- un vrai baroudeur et sa charmante épouse (Le Meix Lagor)

- une fermière maman de 7 enfants qui nous a donné l'Eau Précieuse
- deux bouchers très "pitoresques" (ils ont du penser la même chose de nous)
- une boulangère gentille comme ma maman

- un éleveur de mules (qui lui en font voir !)
- un petit garçon qui a pris la poudre d'escampette quand il a compris qu'il parlait à un "Maître d'école"
- Isaline (elle nous a mis l'eau à la bouche, voir 2e étape billet du 11 août)
- un "cow-boy" comtois qui nous a remis dans le droit chemin dans la nuit (presque) noire au milieu de ses vaches

- une famille de français moyens venue faire découvrir des lieux de mémoire de la Résistance". Ce fut le seul moment où Héloïse a pu parler à une fille de son âge. Nous, on discutait retraite en constatant que si l'argent ne fait pas le bonheur, il donnerait une sacrée liberté (j'ai dit "donnerait", hélas !).

- la femme du pâtissier qui a remplacé mon protège-sac perdu par un sac-poubelle dernier-cri
- un constructeur naval et sa Petite Sirène qui s'amusent à mener les touristes en bateau
- deux couples suisses chaleureux (la nature, l'effort, la pluie, le vent, c'est bien beau, mais papoter autour d'un petit verre d'eau de vie "self made", ça fait du bien aussi)

- un ancien boulanger (comme mon père) assez handicapé, séquelles du travail pénible qui était parfois réservé aux jeunes apprentis (merci les syndicats qui depuis, ont fait bouger le droit du travail)

Pas beaucoup de "jeunesse" dans cet inventaire, mais Héloïse n'était pas venue pour se faire des copines. Elle voulait passer des vacances avec papa. Je ne vous dis qu'une chose : elle a été parfaite. Je suis très fier d'elle.

Tu es ma plus belle rencontre,
Héloïse, ma fille. Merci !

Hubert

Jura 8e étape - 17 août Pontarlier - Retour en Alsace

A Pontarlier (Grrr.)


C'est la fin de la 1ère partie de la GTJ.
Comme dit la chanson, "... il faut rentrer, maman va s'inquiéter ...".

Au départ, je pensais continuer seul après avoir accompagné Héloïse à la gare. Mais comme vous le savez, un incident de carrosserie a sérieusement affecté les deux cardans qui ont malmené la suspension et le freinage. Le risque de panne définitive devenait trop grand. La révision du véhicule s'imposait si je voulais reprendre la route dans de bonnes conditions.
Nous avons donc décidé de rentrer ensemble.

Descente sur Pontarlier, une petite ville très agréable. Dans l'église St Bénigne, il faut voir les beaux vitraux d' Alfred Manessier et le magnifique orgue baroque restauré, facilement accessible car il placé au sol et non sur une tribune fermée.
(Photos en fin d'album)

Insouciance touristique ...
Soleil tendre et généreux ...(Tiens, il ne pleut donc pas tous les jours dans le Doubs ?)
Tandis que tapies dans l'ombre de la gare ... les embrouilles ...

Billets -Attente du train - Annonce d'un retard indéfini (On se voit déjà coucher en hôtel de luxe aux frais de la Princesse) - Un TGV arrive enfin (zut, pas d'hôtel, mais Wahouh ! Baptème de la Grande Vitesse en vue) - Pas de bol, c'est une voie classique, train d'escargot - Vous descendrez à Trucmuche où vous attendra un car pour Machinchose avec correspondance pour Quelquepart où vous aurez la dernière correspondance pour Mulhouse.

Alors, heureux ?

Mazette !
Organisation d'enfer ! A la SNCF, tout est possible !

A Trucmuche, pas de bus - Désolés, mais il a du partir sans vous, sinon il aurait raté la correspondance - Ah bon, et nous, on fait quoi ? - Tout est prévu, on va arrêter un autre TGV rien que pour vous et si vous êtes sages, vous aurez peut-être la "corres" - On a attendu 1 heure et incroyable, un autre Tortillard Very Good s'est échoué dans ce Trou Perdu "rien que pour nous" - Le contrôleur, bon enfant, nous a pardonné d'avoir oublié de composter.
Et vous savez quoi ? les 2 "corres", on les a eues, d'un cheveu, mais c'est le résultat qui compte ! - A Mulhouse on s'est dit :

Fortiches, les cheminots !

(Pas mal la chute du texte ! Mais ce n'est pas fini, la suite vaut son pesant de cacahuètes !)

A la gare, la maman d'Héloïse nous attend dans sa superbe nouvelle auto. Ouf ! Fin de galère.
Bernique !!!!
On se fait doubler par une blonde assez excitée qui saute sur notre "Taxi" comme mon chien sur son "Canigou-Ronron" - Au Rebberg, vite. - Mais madame ... - J'étais là la première ! - C'est ma maman, elle fait pas taxi ...- On s'est dit, grands princes, qu'il fallait faire aussi bien que la SNCF (surtout pour sauver une jeune fille en détresse) - C'est reparti pour Perpette ...

Ich bekum a Aff ! *

Hubert

*( intraduisible ) : Je reçois un singe ... je deviens singe ... c'est dingue, non ?

Jura 8e étape - 17 août

A la Côte du Cerf,

nous avons campé dans la cour de cette ancienne guinguette au sommet du col frontière. Autrefois on y montait (souvent à pied) pour s'amuser, boire un coup, danser et surtout, acheter des tas de choses qu'on préférait ramener de Suisse.
Nous y avons passé la soirée avec deux couples très accueillants. Le propriétaire vit parfois des situations ubuesques : la maison est en Suisse mais la seule route qui y conduit est française. Lorsqu'il monte avec du matériel, il n'est pas rare que des douaniers français particulièrement zélés lui réclament des droits de douane (en vérité, il lui arrive parfois d'oublier son autorisation officielle, mais l'histoire est si jolie, isnt'it ?).

Rencontre hollandaise

Un père et son fils cherchent la bonne direction. Topo-guide en main, étude du terrain par rapport à la position du soleil et à la force du vent; je suis sûr de moi, c'est tout droit, venez avec nous on y va aussi ! Je ne sais pas quelle mouche a piqué le gamin, mais il court dans la direction opposée, d'où nous venons. Soupirs exaspérés des français, sourire énigmatique du hollandais; le garçon fait de grands signes avec un poteau en bois trouvé dans l'herbe. Nous ne l'avions pas vu. J'avais tout faux !
Il ne faut jurer de rien, mais les dés étaient pipés : il est dans la section des surdoués de son collège. Alors ...

Le Tour de France, au détour d'un chemin !

Haha ! C'est encore une blague !
N'empêche que lorsqu'on les voit arriver superéquipés sur leurs fiers destriers, ça en jette ! Ce sont les "Rangers" de l'ONF (ne pas confondre avec les petits Lutins).Ils ne vous plieront pas la tente mais ils sont à l'affut des négligences coupables à l'origine de la plupart des incendies de forêt et veillent à la tranquillité des animaux protégés. Attention ! S'ils ont l'air débonnaire de tous les barbus, ils n'en sont pas moins fonctionnaires de l'Etat. Dans leur sacoche noire, ni couteau suisse à 15 lames avec cure-dent et tire-bouchon à vapeur, mais un redoutable

... carnet à souches !

Hubert

...............ALBUM-PHOTO DE LA JOURNEE

Jura 7e étape - 16 août

Le sentier de la Grande Cave

Sur le Meix Musy

Réveil dans une ambiance féerique. Vivre l'aurore au dessus des nuages ... (vidéo)

Nous sommes restés là, contemplatifs, émerveillés par les changements de couleurs, les nuances de teintes et le paysage qui se révélait peu à peu sous nos yeux ... un chalet, une vallée, une montgolfière au loin ...

Mais il faut songer à lever le camp ... et là, surprise ... un petit lutin ...




Vous écouterez dorénavant l'histoire de la Grotte des Nains de Ferrette (68) avec "d'autres yeux" ... n'est-ce pas ?

Dans ce beau pays, on ne mange pas que des saucisses et des gâteaux. J'en connais certaines qui vous diront qu'ici, le Comté ne compte pas pour du beurre.

.......................Interview.........................



Beaucoup d'appréhension : c'était la première fois qu'Héloïse rencontrait des vaches. Heureux citadins qui découvrent la nature sauvage à deux pas de chez eux ...

Le Meix Lagor

Cette ferme comtoise renferme bien des secrets. Une petite enseigne discrète; restaurant, gîte, auberge ? La carte extérieure propose aussi des sandwiches .... parfait. L'intérieur comtois est magnifique. Accueil chaleureux d'un couple très sympathique. A ce moment nous ne le savons pas encore, mais nous allons bientôt nous rendre compte que nous avons mis les pieds dans une auberge de luxe comme on n'en voit qu'au cinéma.
Christian sait ce que marcher veut dire, un vrai baroudeur, et le goûter de sa charmante femme Nicole, est fameux. Un petit coup d'œil dans les chambres ... Je vous laisse découvrir le Meix Lagor.
Inutile de préciser qu'à notre grand regret, nous n'avons pas pu y dormir : tout était réservé !

Nous voici au belvédère du Mont Billard. Petite halte gastronomique sous le soleil et occasion rêvée de faire sécher la tente rescapée d'une nuit pluvieuse.
Et pourquoi pas mettre en pratique la leçon de notre petit lutin ... ou, comment replier une tente 2 sec Quéchua de chez Décathlon (vous savez, la tente des SDF des bords de Seine)

Faites votre cinéma : cliquez sur la vidéo des vaches juste avant celle-ci pour mélanger les sons.

TOP chrono !



2 minutes
Bravo ! Et merci à Héloïse pour son aimable collaboration. Mais de grâce, ne lui faites pas plier et replier sa tente toute la journée ...

...laissez lui le temps d'aller au lycée !

Hubert

...............L'ALBUM-PHOTO DE LA JOURNEE

Jura 6e étape - 15 août

Les deux font la paire !


Le saut du Doubs
Mr Michel et sa petite Sirène

Le Saut du Doubs

Pour moi, c'est un lieu mythique.
Comme tous les petits alsaciens de cette époque bénie d'avant la télé où on sortait tous les dimanches, je savais que j'y avais été avec mes parents, mais je n'en avais aucun souvenir.
Je n'ai pas été déçu, c'est magnifique, mais je vous conseille pour une fois, de jouer au touriste à fond.
Nous y sommes arrivés à pied, dans des paysages incroyables; mais si vous venez en voiture :

A Villers-le-Lac, parking au pont. Vous prendrez le bateau avec les "Vedettes panoramiques" de Mr Michel.
- plus de 20 min sur le Doubs avec les commentaires d'une charmante hôtesse
- 10 min à pied sur un très bon chemin
- 2 belvédères au dessus de la cascade
- possibilité de traverser le Doubs pour rejoindre le belvédère suisse
- boutiques de souvenirs, si, si, comme au Mt St Michel, en plein Jura, j' vous jure !
- retour en bateau
Vous aurez passé une très belle journée, comme nous.

Mr Michel nous a fait visiter son chantier naval. Il construit des bateaux fluviaux privés et des bateaux-mouche (Paris, Colmar, Strasbourg ...). Il m'a assuré avec le plus grand sérieux qu'on pouvait aller de la Méditerranée à Moscou en canot ...euh ...canaux. Il m'a mené en bateau, là, non ?

Comme on cherchait un en-cas pour la route, la Petite Sirène du Lac nous a emmenés là où elle "achète son sandwich tous les jours". Comme Ulysse, on aurait du se méfier.
Et vlan, à pieds joints dans le piège !!!

C'était la pâtisserie d'un lauréat du concours du "Meilleur Ouvrier de France". Et là, je n'ose pas vous dire tout ce qu'on a "goûté" et "dégusté" par respect pour tous les amis auxquels j'ai conseillé mon désormais fameux régime "Equi-NINI-FDH". On vous confesse juste que les "Cailloux du Doubs" n'ont pas alourdi nos sacs très longtemps ...

Ayant perdu mon chapeau en faisant des photos, je fouille les fourrés et je sens un truc bizarre : le museau d'une bête plus grosse que moi (et c'est pas rien).
Je ne bouge pas, on ne sait pas ce qui peut se passer dans une "tête de mule" !

Rencontre fortuite avec un éleveur auquel sa pratique intensive des sports à risques (parachutisme, alpinisme, parapente ... ) s'avère fort utile pour le dressage d'un spécimen particulièrement rebelle. J'ai pris son adresse car il m'a promis que quand je n'en pourrai plus, il me ferait passer les Pyrénées avec son "porte-bagages"...

Alors là, vexé, le colosse rétif m'a ch... sur le pied, m'a balancé sa queue, m'a bouf... mon sandwich, m'a mordu le nez, m'a cr... dessus (non, ça c'est le Lama), a rué dans les brancards, ... comme il vous plaira; pour la chute de ce texte, choisissez, inventez, déchaînez votre imagination, c'est interactif, faites le grand ...

... Saut du Doute !

...............ALBUM DE LA JOURNEE

Jura 5e 14-8-08...Poule mouillée ...

Les chaussettes de l'archiduchesse ...


Bivouac au barrage du Refrain.
Froid et humide, l'endroit est pourtant très romantique.
Au réveil, un épais brouillard se dissipe lentement. Les canards sauvages barbotent sous les yeux des enfants du Bon Dieu et des poules d'eau. Le clapotis de l'eau brode le murmure du vent dans les feuilles ...

Soudain, grondement sinistre de l'immense "dégrillateur", cette machine automatique qui cherche la vase obstruant les grilles des conduites au fond du lac.
Boucan d'enfer !
Nous plions la tente en un éclair (vous verrez bientôt qu'Héloïse sait faire), et nous battons en retraite vers des cieux plus cléments.

Le chemin se divise, pas de signe "rouge et blanc". Héloïse prend à gauche, c'est plus amusant de passer le petit gué en sautant de pierre en pierre et swoutch, les pieds dans l'eau !
Petit arrêt sèche-linge écolo, pas de problème, le soleil a pitié.
Les chaussettes de l'archiduchesse sont sèches, mais les chaussures sont trempées.
Pas de panique, l'instit a tout prévu. Un petit sac plastique pour chaque pied et le tour est joué.

Qu'est-ce qu'on aurait fait avec un sachet en papier recyclable ?

Même détaxé !!!

Hubert

...............ALBUM DE LA JOURNEE

Jura 4e étape - Suite

Via ferrata de Charquemont. Un petit tour ?

Bug !
Ben oui, bug !

Je n'ai pas pu mettre l'album sur le précédent billet.
Alors, suite !

Un petit événement dans notre périple : premier repas déshydraté. On ouvre le sachet, un peu d'eau chaude, on remue et hop ! ... un filet de Lotte à l'Armoricaine. Et savez-vous quoi ? C'est très bon, surtout quand on a très faim ...
Pour la boisson, c'est encore plus simple : un petit filet d'eau sur un rocher, une bouteille, une pastille de Micropur et hop ! ... du Château-La-Source à goûter ... deux heures après !
Ben oui, le Bio, ça se mérite.

Après les douces rêveries de Goumois et ce petit repas gastronomique-en-terrasse-ombragée-avec-vue-imprenable, nous avons longé les berges du Doubs pour arriver aux "Echelles de la mort" (qu'il disait, le panneau !).

En fait, c'est un ancien lieu de passage pour contrebandiers qui utilisaient autrefois des échelles en bois. Nous, nous avons trouvé d'excellents escaliers métalliques dans un site grandiose et nous avons eu la chance de voir trois courageux sur la Via Ferrata aménagée sur le site de Charquemont.
Impressionnant !

- Ca vous tente ? Si vous voulez, on vous emmène !
- Euh ... on en a très envie et c'est très gentil, mais on est désolés ...

... on a un train à prendre !

Hubert

..............ALBUM-PHOTO DE LA JOURNEE

Jura 4e 13 août 08 Une autre époque

Tu veux ma photo ?

Le nid des amoureux a résisté au temps..

Goumois

En avant !

Tout en longeant le Doubs, les souvenirs reviennent. La base nautique de Goumois, c'était le stage "Plein-air" de l'Ecole Normale (de garçons) de Colmar.

J'avais 20 ans.

Les filles de l'EN de filles de Guebwiller étaient là. Petit coup de pouce de l'administration (les couples sont plus stables dans les postes). On était vraiment contents, et elles aussi, sans doute, car peu d'entre nous avaient un ou une petite amie à 20 ans ...

Premières chutes de cheval, premières gamelles en canoë-kayak, premiers vertiges en rappel, premières claustro en spéléo ... et Fernand Lamy (le coach) qui rigolait.

- ...et donc ... premier amour ?
- Pas si vite ! Pose ton vélo, Jojo !

Nous dormions dans ces petits chalets pointus .
Quelques-uns pour les filles, d'autres pour les garçons et celui de la photo pour les deux petits couples formés de longue date.

Bien émoustillés par les activités mixtes de la journée, nos soirées se perdaient en conjectures sur ce qui pouvait bien se passer là-dedans. Je crois même que quelqu'un est allé coller une oreille indiscrète au toit qui n'était pas encore couvert de mousse pour venir ensuite nous raconter des tas de choses ... qu'il n'avait pas entendues.
Ca faisait un peu "Desperate students", mais c'était bon enfant même si nous étions un peu jaloux.

Toujours est-il que le lendemain, les amoureux se sont levés en pleine forme et que nous, nous étions un peu fripés par la nuit (presque) blanche.

- Et alors, prem ...
- Alors rien du tout!

Il ne suffit pas de verser les ingrédients dans un bol et de remuer. Il faut aussi de l'intimité, du temps et ... un peu de magie pour se charmer. Toujours en groupes, tenues de baroudeurs, ateliers sportifs, chalets éloignés (où les filles se réfugiaient très vite) et juste quelques jours.
Les faits sont têtus : on était là pour le boulot !

Mais quels bon souvenirs. Etre enfin avec des filles pendant de longues heures alors que toute notre vie scolaire s'était passée entre garçons depuis le CP jusqu'aux 2 années de formation à l'EN.

Et la timbale au petit malin :
Alors que les copains se ruaient sur l'atelier d'équitation, j'avais choisi le canoë ...

Elles étaient bien jolies, les filles en maillot de bain !

Hubert

..........Lisez la suite et BINGO, vous aurez l'album ...

Avoir 20 ans en 1973

En 1973, la libération sexuelle des jeunes d'après 68 ne concernait qu'une infime minorité, sans doute sur les campus universitaires mixtes ... et encore ... j'y étais pas...

Les jeunes filles se méfiaient de la pillule encore fortement dosée (crainte pour la santé,prise de poids), les garçons méprisaient le préservatif (c'était pour le sexe tarifé, on n'osait même pas l'acheter chez le pharmacien) ...

Notre éducation accordait de la valeur à la virginité des filles et à la retenue des garçons. Une relation portait presque toujours une promesse de couple, c'était admis.

C'était autrement qu'aujourd'hui ...

C'était bien aussi.

Hubert

Jura 3e étape - 12 août 2008

On a toujours une raison de dire "merci"


Pluie toujours ...

Vaches paisibles, petit âne solitaire, limaces affamées, chat en goguette ou dragon figé, tout un bestiaire bien sympathique, mais de randonneurs, point. Pas plus de randonneuses car, en principe, les deux font la paire.
Mais soudain, au détours d'un chemin (comme on dit), cette charmante chapelle St Roch du 17e élevée par deux fils en souvenir de leur père (voir le dallage et le calvaire d'époque) et la petite église romane de Fessevillers ne nous font pas regretter le voyage.

Malgré tout, le moral de la petite troupe est un peu en berne, je sens qu'il faut s'arrêter. Mais où planter ... non, plutôt jeter la tente ?
Sur ces territoires civilisés, c'est plus difficile que dans les montagnes. Nous avons envisagé successivement :
- sous l'auvent de la chapelle (et si le garde-champêtre venait nous déloger ?)
- à côté de la croix, mousse tendre et terrain plat (et si le vent la faisait tomber ?)
- le gîte d'étape de Fessevillers, Waouh, le pied ! (pardon, mais il était question de tente !)

Alors JOKER !!!
Le joker, c'est Héloïse qui l'a trouvé ... au fond du sac.
- Une tablette de chocolat noir aux amandes entières ?
- Alors là, tu rêves.
- Un paquet de "Smarties" muticolores comme l'arc-en-ciel ?
- En randonnée sous le soleil d'août, tu veux rire !

Le joker, une simple barre de céréales au miel partagée avec tendresse et ça repart. Quand on est fourbu, trempé, ça vaut de l'or.

Simple question d'échelle de valeurs !

Hubert

- Mais finalement, vous avez dormi où ?
- Ta question est un peu vache ! Justement , j'essayais de noyer le poisson car je n'osais l'avouer ...........au refuge de Goumois après une marche forcée de deux heures dans la nuit, fausse piste comprise. Le guide n'est pas très fier, mais la cliente a suivi sans broncher.
Ce qu'on a fait, aucune bête ne .... non, non, là, je charrie ...

...............PHOTOS DE LA JOURNEE

Jura 2e étape - 11 août 2008

Jamais seuls dans la nature ...


St Hippolyte.

Charmante, même sous la pluie. D'ailleurs, merci la pluie ... pour cette halte gourmande.
A la boulangerie, "Gâteau de ménage", "Gâteau de fête" "Gâteau de frayure" et même "Toutché" ...
Tout ça ?
Oh simple petit appétit de randonneurs.
Mais non, je vous ai bien eus ! Tous ces noms pour le même gâteau !

Chez le boucher, la saucisse de Morteau.
Une petite, car si la faim est grosse, la bourse est plate.

Mis en bouche, curiosité aiguisée, séquence culturelle :
C'est Isaline qui nous reçoit au Syndicat d'initiative. Par souci d'authenticité, elle n'a pas hésité à appeler sa grand-mère pour les recettes qui avaient bercé son enfance.

Crapets

4 oeufs, 2 tasses de lait, 2 tasses de farine.
Mélanger les oeufs et le lait, les cuire jusqu'à obtenir une consistance molle.
Sucrer et déguster chaud.

Queues d'âne

Faire une pâte à crêpes.
Cuire un bouillon, saler, y laisser couler lentement la pâte jusqu'à ce qu'elle remonte.
Couper en petits morceaux et déguster.

Avec des étoiles dans les yeux, elle nous a aussi parlé des Croûtes aux morilles, des Truites meunières et des Röstis. Pour les autres recettes et plus encore, allez voir les sites St Hippolyte (Terroir puis recettes) et Cancoillote (saveurs puis recettes).

Montandon

La pluie, toujours la pluie ; mais après la rude montée du sentier abandonné (et pourtant, Isaline t'avait indiqué le bon chemin ... ah, tu n'écoutais plus ...),rencontre avec un chien cybernétique dont le maître contrôlait le comportement avec une télécommande (grrr...)

Après la visite du bowling ...pardon...de la piste de quilles, trempés comme des soupes, nous avons échoué sous l'auvent des vestiaires du stade. Nuit ponctuée de tonnerre, éclairs et même un coup de foudre sur la rambarde métallique du terrain de foot... à 3m de mon duvet. Oh, juste une étincelle ...genre "Les 7 boules de cristal".

Vivons dangereusement, disait l'un.
Fais de beaux rêves, disait l'autre.
Bonne chance Isaline, petit soleil de la journée...

Hubert

...............ALBUM-PHOTO DE LA JOURNEE

Jura 1ère étape - 10 aût 2008

Victoire !

Quand j'étais Rochambelle ... et Cantinière.

2e lancer de tente Quéchua.

Au réveil, urgence !
Les toilettes SVP ? Pas de problème, tout est prévu : petit buisson vert, à droite du grand sapin. Aïe, aïe, aïe, j'ai posé mes fesses dans les orties et la main sur les ronces.
Heureusement que j'avais aussi emmené mon infirmière !

Première journée, première vraie montée. Avec nos sacs de 12 kg nous ne faisions pas les fiers, surtout du côté de la Batterie des Roches où nous nous faisions dépasser par les petits enfants, les mémés avec poussettes et même une femme enceinte.

Le soir, 2e lancer de tente Quéchua. Essai transformé. Bien sûr, en journée, sur le sac à dos, ça fait un peu surréaliste, mais quel plaisir d'installer le camp en 2 secondes quand on s'écroule dans l'herbe sur les rotules !

Pour les repas, cuisine bourgeoise grâce au petit personnel embarqué.

Même en rando, faut c' qui faut !

Hubert

.................ALBUM-PHOTO DE LA JOURNÉE

Jura Départ avec Héloïse - 9 août 2008

EH OUI, SURPRISE !
J'ai attendu que ma fille Héloïse revienne de vacances pour qu'elle puise vivre sa première randonnée en autonomie. C'est pour cette raison que je ne suis pas parti en Juillet et je m'en félicite car nous avons vécu de très bons moments ensemble.

Le site de Mandeure était tellement beau que nous y avons passé l'après-midi. Il a fallu trouver un emplacement de bivouac très rapidement et j'ai passé ma première nuit à la belle étoile.
Confort 3* sur mon matelas autogonflable de luxe.
Quand à Héloïse, elle dormait avec son sac.

Lui, au moins, il ne ronfle pas !

Hubert

....................ALBUM-PHOTO DE LA JOURNÉE

Jura Prologue : Pour Elise

Théâtre de Mandeure

Un prologue ?
Oui, un peu comme pour le Tour de France.
Mandeure, ce fut une belle surprise! Se trouver soudain devant l'un des plus grands théâtres gallo-romain du pays, ça dépayse : 4 étages de gradins, 142 m de diamètre, 12000 à 20 000 spectateurs et ... une charmante guide.
Elle s'appelle Elise ... "Elise ou la vraie vie" ... de nos ancêtres les Gaulois. Compétente et passionnée. Elle nous a aussi montré l'atelier pédagogique où les enfants fouillent le sable et font de jolies découvertes (Probieren ist besser als studieren ...) ainsi que "son" jardin antique, où j'aurais bien fait la sérénade à ma mie, assis sur la margelle de la fontaine... Mais je n'étais pas dans la tapisserie de la "Dame à la Licorne", les mies étaient aux oiseaux et je crois bien que je me suis aussi trompé de siècle(s).

Tout de même, ça fait du bien de rêver ...

Hubert

Théâtre de Mandeure

...............ALBUM-PHOTO DES TOURISTES

..........Cliquez sur l'album, puis sur DIAPORAMA .................au dessus de la première photo.

ACTE 1 : La Grande Traversée du Jura (GTJ)

Nous voici enfin dans le vif du sujet.
La GTA est le premier acte de cette Grande Randonnée d'automne.
Par la force des choses, elle se fera en 3 parties. La première, Mandeure-Pontarlier, a déjà été faite et je suis en train de la partager avec vous.
En effet, j'ai été obligé de revenir à Mulhouse, trahi par une défaillance matérielle : l'attache d'un lacet au niveau de la cheville a cassé et j'ai marché 4 jours sans être maintenu.
Résultat : cheville droite douloureuse et ampoule au pied gauche probablement due au report du poids.
Echange des chaussures chez Décathlon sans problème, repos forcé (c'est bon de dormir dans son lit), mise en route du blog, enfin !

Je partirai pour la 2e étape dès que les messages de la 1ère seront sur votre écran.
Suivez bien l'ordre du calendrier et commencez chaque page par le bas en utilisant l'ascenseur à droite.
Les photos de la journée seront dans un album Picasa accessible par un lien.

EN ROUTE !

Hubert

La Vallée des chansons

Les chemins solitaires oubliés
De ses montagnes, collines et vallons,

L'herbe fleurie de ses prés
Au longs des sources, ruisseaux et torrents,

Les baies sauvages des sentiers
Et les fruits mûrs de ses vergers,

Sous le soleil de l'été et la pluie de l'automne,
Des chants de l'aurore aux clartés du crépuscule,

La Vallée des Chansons nous ouvre les bras ...

Hubert